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guillianethiebault

Goya y su «Saturno devorando a su hijo».

GOYA : SATURNE DEVORANT SON FILS


« Saturne dévorant son fils » fut peint entre 1820 et 1823 avec une technique mixte sur un revêtement mural transposé sur toile. Il mesure 143,5 x 81,4 centimètres et il est actuellement conservé au Musée du Prado, à Madrid.


Goya peignit cette œuvre sur un mur du rez-de-chaussée de la résidence de la Quinta del Sordo, où il vivait seul à la fin de sa vie (il naquit en 1746 à Fuendetodos et mourut en 1828 à Bordeaux), après une maladie qui le rendit sourd, après avoir connu la Guerre d’indépendance (1808-1814), après de nombreux évènements dans sa vie, parfois terribles ou désespérants, qui l’amenèrent vers un style avant-gardiste, moins coloré, des coups de pinceau lâches, s’éloignant du réalisme et d’un costumbrismo conventionnel (Le costumbrismo est un genre littéraire et pictural qui s'attache à faire le portrait des coutumes d'un pays ou d'une région, donc Goya s'éloigne de ce style).


L’œuvre fait partie des « Pinturas negras » (Peintures noires), un ensemble de quatorze peintures à l’huile avec pigments sur les murs des deux pièces de la Quinta del Sordo (une propriété qu’il acquit en 1819, à proximité de la rivière Manzanares). Ce fut Salvador Martínez-¬Cubells, un restaurateur du Musée du Prado, qui les mit sur toile en 1874.


Sans aucun doute, « Saturne dévorant son fils » est peu habituelle pour l’époque, puisqu’il reprend un thème mythologique connu, sans en reprendre les codes habituels :


Dans la mythologie romaine, Saturne est le dieu des récoltes et de l’agriculture. Il fut identifié comme le titan grec Cronos (Kronos). Saturne destitua son père Uranus après lui avoir coupé les testicules avec une faucille, avec l’aide et sous l’impulsion de sa mère Gaïa – Tellus ou Terra en latín –. Il se maria avec sa soeur Ops (Rea, en grec), et par peur que ses enfants lui fassent la même chose qu’il fit à son père, il avala un à un ses douze enfants, au fur et à mesure qu’ils naissaient.


Ops, pour l’en empêcher, finit par imaginer un stratagème ; elle le trompa en enveloppant une pierre de langes, au lieu de lui donner Jupiter enfant (Zeus en grec), le sixième enfant. Ops le cacha en Crête et celui-ci, une fois adulte, obligea son père à régurgiter ses frères et sœurs et détrôna Saturne avec l’aide des Hecatonquiros, des géants avec cents bras et cinquante têtes, ainsi que des cyclopes, des géants à un œil, et d’autres titans qui étaient enfermés dans l’infra-monde, le Tartare. La prophétie se vérifia puisque Jupiter devint le dieu de l’Olympe.

Giulia Lama, Saturno devorando a su hijo, 1735


Si cette représentation est peu commune c’est parce qu’elle contraste avec la représentation d’un Saturne ancien et courbé, à la barbe fournie et grise, souvent avec une faucille/une faux et d’un linge.


Daniele Crespi, Saturno devorando a su hijo, 1619



Le titre de l’œuvre ne fut pas choisi par l’auteur lui-même, mais le peintre Antonio Brugada qui, au sein de son inventaire des ouvres appartenant au fils de Goya, l’intitula Saturno (Saturne). Par la suite, ce fut Charles Yriarte, dans sa monographie sur le peintre, qui fit référence à ce tableau comme « Saturno devorando a su hijo », en 1867.


Pierre Paul Rubens - Saturne

(ou Saturne dévorant son fils), 1636.


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«Saturno devorando a su hijo» fue pintado entre 1820 y 1823, con una técnica mixta sobre revestimiento mural trasladado a lienzo. Mide 143,5 x 81,4 centímetros y actualmente se conserva en el Museo del Prado, en Madrid.


Goya pintó su obra en una pared de la planta baja de su residencia de la Quinta del Sordo, donde vivía solo al final de su vida (nació en 1746 en Fuendetodos y murió en 1828 en Burdeos), después de haber sufrido una enfermedad con la cual se quedó sordo, posteriormente a haber conocido la Guerra de independencia (1808-1814), y luego de otras muchas vivencias, a veces aterradoras o desesperanzadoras, que le impulsaron hacia este estilo vanguardista, menos colorido, de pinceladas sueltas, alejándose del realismo y de un costumbrismo convencional.


La obra forma parte de las «Pinturas negras», un conjunto de catorce pinturas realizadas al óleo con pigmentos sobre las paredes de dos salas de la Quinta del Sordo (una propiedad que adquirió en 1819, a proximidad del río Manzanares). Fue Salvador Martínez-¬Cubells, un restaurador del Museo del Prado, quien las trasladó sobre lienzo en 1874.


Sin duda resulta ser poco convencional su «Saturno devorando a su hijo» para la época, ya que retoma un tema mitológico famoso sin usar de nuevo los códigos habituales:


En la mitología romana, Saturno es el dios de la cosecha y de la agricultura. Fue identificado con el titán griego Cronos. Saturno destituyó a su padre Urano después de haber cortado sus testículos con una hoz, con la ayuda y bajo la impulsión de su madre Gaia –Tellus o Terra en latín– . Se casó con su hermana, Ops (Rea, en griego), y por temor a que sus hijos hicieran lo mismo que él hizo a su padre, fue tragando cada uno de sus doce hijos, a medida que iban naciendo.

Ops, para impedirlo, acabó por imaginar una estratagema; lo engañó envolviendo una piedra con pañales, en vez de darle el niño Jupiter (Zeus en griego), el sexto hijo. Ops lo escondió en Creta, y éste, al ser adulto, obligó a su padre a regurgitar a sus hermanos y hermanas, y destronó a Saturno con la ayuda de los Hecatonquiros, gigantes de cien brazos y cincuenta cabezas así como los ciclopes, gigantes con un ojo, y otros titanes que se hallaban encerrados en el inframundo, el tártaro. La profecía se averiguó ya que Júpiter se convirtió en el Dios del Olimpo.


Si es poco común esta representación es porque contrasta con la representación de un Saturno anciano curvado, de barba poblada y gris, a menudo con una hoz/una guadaña y de un paño.


El título de la obra no fue elegido por el propio pintor, sino el pintor Antonio Brugada quien, en su inventario de las obras en propiedad del hijo de Goya, la tituló «Saturno». Luego, fue Charles Yriarte, en su monografía sobre el pintor, quien se refirió a este cuadro como «Saturno devorando a su hijo», en 1867.

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